En juillet, notre image la plus populaire a été, littéralement, l’étoile du spectacle. Chaque année, nous sommes ravis d’annoncer les gagnants de notre concours mondial d’imagerie scientifique, et nous sommes toujours heureux de voir les images gagnantes dans notre classement des images les plus populaires. Ce mois-ci, nous vous proposons également une belle sélection de plantes et d’animaux, des épinards jusqu’aux chats et chiens.
Il n’est pas surprenant que notre image la plus populaire de ce mois-ci soit cette superbe photo du système nerveux d’une jeune étoile de mer (Patiria miniata). Prise par Laurent Formery des États-Unis, cette image a été sélectionnée comme gagnante mondiale de notre concours « Image of the Year » (IOTY) de 2022. Le petit échantillon,
d’environ 1 cm de large, a été marqué avec un anticorps dirigé contre la tubuline acétylée après clarification optique, et son image a été générée par projection en Z avec un code de couleurs. Laurent a choisi de prendre une vue de cette étoile de mer pour mettre en valeur la beauté de la science dans les océans.
« Je travaille avec des invertébrés marins, en particulier les échinodermes (étoiles de mer, oursins et autres), indique Laurent. Ce sont des animaux magnifiques, avec une symétrie d’ordre cinq que je trouve fascinante et esthétiquement satisfaisante et qui ne ressemble à rien d’autre dans le règne animal. Nous savons peu de choses sur la façon dont ces animaux forment leur corps pentaradial, et c’est le sujet de mes
recherches. Les échinodermes, et les invertébrés marins en général, sont souvent des animaux mal connus. Je suis ravi qu’en prenant des images de ces animaux, je contribue à communiquer sur toute la beauté qui se cache dans nos océans et à expliquer pourquoi il est important d’en savoir plus sur eux et de les protéger. »
Image reproduite avec l’aimable autorisation de Laurent Formery, gagnant mondial du concours IOTY de 2022. Pour voir toutes les images gagnantes, rendez-vous sur olympus-lifescience.com/ioty.
Cette image est une ancienne préférée et, apparemment, nous ne sommes pas les seuls à aimer la voir réapparaître ! Voici une magnifique coupe transversale d’un fœtus de chat. Nous regarde-t-il ? Sur cette image prise au microscope, on peut voir des oreilles, des yeux, une langue, une boîte crânienne, des cavités sinusales et d’autres structures crâniennes en formation. L’échantillon fait 12 mm de
diamètre.
Cette incroyable image a été prise après que le crâne du fœtus de chat ait été préparé pour l’examen et coupé longitudinalement. Quatre images ont été combinées en un fichier final appelé « photographie numérique », qui offre une meilleure résolution et une image plus grande.
Image reproduite avec l’aimable autorisation de Mike Peres et prise en fond clair à un grossissement 2X.
Les plantes observées au microscope ne cessent jamais de nous surprendre !
« Les plantes dicotylédones ont des nœuds et des entre-nœuds caractéristiques, qui donnent naissance à des feuilles, des branches et des fleurs, contrairement aux plantes monocotylédones. La structure interne des faisceaux vasculaires est constituée du xylème (marqué en orange et jaune), du phloème (marqué en vert fluorescent) et de fibres multiples. »
Image et légende reproduites avec l’aimable autorisation de Minjun Shin. Image prise à l’aide d’un microscope CX21 d’Olympus.
Peut-être que Popeye avait raison, car le simple fait de regarder ces images d’épinard nous donne un regain d’énergie. Nous allons prendre tout un bol de ces belles images, s’il vous plaît ! Cette superbe série d’images ressemblant à des feux d’artifice représente une coupe transversale d’une racine d’épinard.
Image reproduite avec l’aimable autorisation de UiM et prise à l’aide d’un microscope BH2 d’Olympus.
On dirait bien que les antioxydants sont présents dans nos esprits, car cette jolie image nous rappelle l’intérieur d’une grenade. Ne vous laissez toutefois pas berner, car c’est en fait un rein de chien !
« Réalisée avec de l’acide périodique Schiff (PAS) et une contre-coloration vert clair, cette image montre deux magnifiques glomérules. Les glomérules des reins sont constitués de multiples petites boucles et petits faisceaux de capillaires. C’est là que commence le processus de filtration du sang circulant. Ces faisceaux de capillaires ont une bordure qu’on appelle "membrane basale". Comme cette membrane a une affinité pour le réactif de Schiff, elle se colore en rose vif. »
Image et légende reproduites avec l’aimable autorisation de Kate Murphy. Image prise à l’aide d’un microscope BX40 d’Olympus.
Vidéo en prime ! Chloé Savard est de retour avec nos spécimens préférés : les tardigrades !
« Ces adorables spécimens font partie de mes tardigrades préférés : il s’agit des Hypsibius sp. J’en garde une culture à la maison, et ils commencent à faire des bébés. Vous pouvez en voir quelques-uns dans cette vidéo !
Le mot "tardigrade" a été choisi par un biologiste italien. Il signifie littéralement "marcheurs lents" en latin, ce qui est assez comique, car je trouve que certains d’entre eux sont plutôt rapides sur leurs huit pattes !
Les tardigrades, également appelés "oursons d’eau", sont sans aucun doute les superstars internationales du monde microscopique. Ils sont célèbres parce qu’ils ont évolué et se sont adaptés pour survivre à des conditions environnementales extrêmes. Parmi ces adaptations, on compte le fait qu’ils peuvent résister à la déshydratation en prenant la forme d’un tonnelet quiescent, et qu’ils
résistent à des températures inférieures à zéro allant jusqu’à -196 °C (-320,8 °F) sous leur forme hydratée et à des températures allant de -273 °C à 100 °C (de -459,4 à 212 °F) sous leur forme déshydratée. Ils peuvent également survivre à une énorme quantité de rayonnement, à une forte pression, à une faible concentration
d’oxygène et même à une exposition au vide spatial. Il a été montré que les oursons d’eau font partie des animaux de la planète les plus tolérants aux rayonnements.
Toutes ces adaptations permettent aux tardigrades d’occuper n’importe quel micro-environnement sur la Terre, de l’Arctique à l’Antarctique, des déserts à la toundra, les montagnes, les forêts, les prairies, les vallées, les étangs et les lacs. On peut même les trouver dans les profondeurs marines et très probablement dans votre propre jardin. Comme ils mesurent généralement entre 50 microns et 1,2 millimètre,
vous devrez utiliser un microscope pour observer ceux de votre jardin.
Pouvez-vous repérer les structures en forme de bulles qui se déplacent autour du corps de l’ourson d’eau ? »
Vidéo et légende reproduites avec l’aimable autorisation de Chloé Savard. Vidéo réalisée avec un microscope BX53 d’Olympus. Découvrez toutes les publications de prise de contrôle de Chloé sur le compte Instagram d’Evident Life Science!
Pour voir plus d’images comme celles-ci, n’hésitez pas à nous suivre sur Instagram (@evidentlifescience).
Vous aimeriez partager vos propres images ? Rendez-vous sur notre site de soumission d’images.
Contenu connexe
C’est facile d’être vert : nos images de microscopie les plus populaires de juin 2023
Des cristaux de sel aux orties piquantes : nos images de microscopie les plus populaires de mai 2023
De l’hibiscus à la vanille : nos images de microscopie les plus populaires d’avril 2023